À l’aube de la construction d’un nouveau complexe sportif, deux footballeurs confrontent leurs idées de succès avec le secret de leurs origines liées au BUMIDOM.
Gilles Sampieri
Écriture et mise en scène de Gilles Sampieri
À l’aube de la construction d’un nouveau complexe sportif, deux footballeurs confrontent leurs idées de succès avec le secret de leurs origines liées au BUMIDOM. Un entraîneur qui travaille sans moyen avec des joueurs aveuglés par les schémas de réussite. Et un jeune qui se débat pour s’affranchir des clichés sur la banlieue et tenter sa chance aux J.O qui s’annoncent.
PROPOS
Les murs sauvages évoquent tous ces vieux stades, ces équipements de banlieue dans lesquels on pratique le sport avec peu de moyens, et où l’on se transmet d’une génération à l’autre, des valeurs, des passions.
La pièce raconte le choc d’une rencontre entre un jeune joueur et son entraîneur, deux générations reléguées à la périphérie, dans ces installations où coexistent le passé des banlieues avec les nouvelles constructions.
Entre cet ancien sportif de haut niveau et ce jeune en errance : il ne reste que ce vieux stade. Des trajets de vie en situation de déséquilibre, et sous ces efforts pour survivre tout avance vers un point de rupture : celui de leurs origines cachées.
Avec Maxime Levêque et Walter Thompson
Collaboration artistique Céline Marguerie
Création musicale-Régie son Gilles Sampieri
Lumières - Régie générale Melchior Delaunay
Assistante Costumes-Accessoires Karine Lombardo
Communication-Médiation Alexia Roch
LA PRESSE EN PARLE
"La dignité d’un entraîneur et de son apprenti
Les Murs sauvages est sensible aux réalités socio-économiques et existentielles du monde, révélant avec clarté, hors de tout manichéisme, la violence émancipatrice de la rencontre entre un jeune joueur et son entraîneur.(…)
Les excellents acteurs, Maxime Lévêque qui joue l’apprenti, et Walter Thompson l’entraîneur, sont justes et percutants – authenticité et sincérité -, perdus et reclus à l’intérieur d’eux-mêmes, deux belles présences aux longs silences ménagés, méditant, posant le regard sur le public – leur miroir. Splendide attention décelable sur la scène, portée à soi et à l’autre, et digne tension palpable de qui désire s’affirmer, ne rechignant pas à la tâche, découvrant l’amour et l’oubli de l’entraînement. Entre considérations sur le monde et l’exigence attendue de soi, ils se placent loin des projecteurs. Les deux sont mus, chacun à leur manière, par un feu intérieur qui les mine et les brûle, une force qui inspire le respect et l’admiration, tant il est émouvant de saisir une si belle passion d’être.(…) Le spectacle de Gilles Sampieri offre une analyse judicieuse de ces paradoxes sociétaux, à travers les portraits et la joute verbale de partenaires lumineux mus par les valeurs collectives d’humanité."
Véronique Hotte - Hottello
"Les Murs sauvages, la meilleure défense, c’est l’espoir
Un duo entre un entraîneur au sac de sport rempli de souvenirs amers et un jeune qui attend la bonne transversale pour faire décoller son avenir. Avec sa pièce "Les Murs sauvages", dans son théâtre du Colombier à Bagnolet, Gilles Sampieri dessine avec poésie les histoires singulières, trame d’une banlieue qui veut garder son identité.(…) Au fil des dialogues, les failles se révèlent, les rôles s’inversent, qui soutient qui ? Qui guide l’autre ? Gilles Sampieri mène le jeu tout au long de sa pièce, avant de surprendre les spectateurs avec une fin inattendue, un but de dernière minute, à faire lever un stade…"
Georges Makowski - Seine-Saint-Denis - Le Magazine
Production Cie Langajà Groupement, Théâtre Le Colombier (Bagnolet).
Coproduction Le TAG (Grigny) - Résidence de création.
Soutiens La Région Île-de-France (aide à la création), La SPEDIDAM, Le Théâtre Dunois (Paris), le Centre socio-culturel Guy Toffoletti (Bagnolet), le festival Barak'Théâtre (Corbeil-Essonnes).
La Cie Langajà Groupement est soutenue financièrement par la Ville de Bagnolet, Le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis et la Région Île-de-France.