Sodaye Shirin est une image poétique.
Narcisse Zahed
« C’est au centre de ton cœur que la vie commence, c’est le plus bel endroit du monde. » Rumi
Sodaye Shirin est une image poétique. Elle pourrait être l’expression d’une mélancolie douce que l’on retrouve dans la littérature, la poésie, la musique persane, et surtout, chez le peuple iranien, exilé ou encore au pays. « Cette mélancolie douce, flottante et enivrante est une sorte de parfum qui a accompagné mon enfance. Je l’ai trouvée chez mon père, chez mes amis, nés en Iran et marqués par l’exil. Elle s’est transmise dans mon coeur. C’est aussi mon lieu de création » Fiona Sanjabi
Ce concert parle d’amour, de récits légendaires, parfois de tragédie, ainsi que le mot et prénom «Shirin» le laisse entendre, personnage féminin emblématique de la littérature persane. Il raconte aussi une histoire familiale et amicale, qui rassemble plusieurs générations et destins liés à l’Iran.
Sodaye Shirin se compose de chansons originales écrites par Fiona Sanjabi, franco-iranienne, de poèmes mis en musique : textes de Rumi (XIIIème siècle), de la poétesse Forough Farrokhzad (XXème siècle)...de reprises de chansons populaires, notamment des divas des années 70, telles que Googoosh, Hayedeh… Accompagnée par Martin Mahieu, Fiona Sanjabi déambule avec sa voix, dans les âges, les textes, les mélodies, au son d’une guitare sensible amplifiée. Tous deux proposent une ballade onirique aux influences folk, rock, funk et un blues singulier, à la persane.