Petite forme théâtrale pour deux actrices qui questionne le patriarcat avec des chants, des témoignages et d’après « le sexe du capitalisme » de Roswitha Scholz.
Fondé sur un désir de questionner « l’égalité femme / homme », ou l’archi-domination masculine.
Fondé sur un geste artistique, qui s’inviterait sur des scènes de campagne comme sur des scènes urbaines.
Fondé sur un désir de se rencontrer au-delà des langues, des frontières.
Un théâtre qui s’installe partout : intérieur, extérieur, international.
Le mot « Cabaret », d’origine picarde, signifie « petite chambre ».
Dans cette petite forme pour deux actrices, l’égalité se cherche entre héritage et idéal avec autant d’humour possible et la profondeur que ce sujet exige.
Jouer avec des points de vue multiples permet de créer du dialogue voire de la contradiction ! Une foule de propositions se déploient : installation, tchat, témoignage, loto, quizz, atelier participatif, musée éphémère, chorégraphie, atelier pratique, chaque vision dialogue ou heurte comme autant de facettes pour voir ensemble ... à travers des témoignages, de courts extraits de textes féministes radicaux de Roswitha Scholz et Monique Wittig des citations du manifeste féministe du début du siècle (Mina loy) ou des citations plus classiques dont Virginia Woolf.
Des chansons sur des mélodies populaires italiennes ponctuent chaque « station ».
« Il faut serrer les dents, le cul, l’âme, l’esprit, pire qu’un bouledogue accroché au rideau, c’est ça la révolution, j’ai horreur de l’injustice, il y en a trop, ceux qui laissent faire sont les vrais criminels. Pour moi l’amour ce serait partager les mêmes révoltes, les mêmes blessures, et s’en sortir en disant merde ensemble à l’injustice ». Grisélidis Réal
Interprétation et écriture Anna Andreotti et Roxane Borgna
Mise en jeu : Roxane Borgna
Production Nageurs de Nuit
Durée du spectacle : 1h