Une soirée marquée par la richesse des musiques comoriennes, où se côtoieront le grand maître du twarab Salim Ali Amir et la nouvelle génération porteuse de cet héritage avec la talentueuse Keïla.
Organisée en partenariat avec la Plateforme des associations comoriennes de Seine-Saint-Denis.
Auteur de 13 albums, Salim réconcilie harmonieusement les rythmes traditionnels et modernes, des mélodies d’inspiration orientale, le tout avec une sauce pimentée électrique d’où sa popularité. Un artiste modeste qui a choisi de vivre de sa musique dans son pays. Apprécié par toutes les générations, Salim chante la paix, dénonce les injustices sociales et prône les Droits de l’Enfant et de la Femme.
Connu pour sa voix distinctive et ses performances captivantes, il est une figure influente dans la scène musicale de son pays. Salim Ali Amir est un artiste comorien réputé pour sa contribution significative à la promotion du twarab, un genre musical traditionnel des Comores. Par ses compositions et ses performances, il a joué un rôle crucial dans la préservation et la diffusion de cette musique qui mélange des influences arabes, africaines et indiennes.
Chaque mélodie devient un vecteur de sens. C’est cette connexion que Keïla parvient à établir à chaque instant musical. En tant que chanteuse afro-européenne, son style qu’elle définit comme « afro soul urbain » s’inscrit dans la lignée d’artistes nomades et citoyens du monde à l’instar de Stromae, les Nubians, Ibeyi ou encore Erikah Badu. Chaque jour se déroule au côté de la créativité qu’elle exprime à travers diverses formes artistiques comme le chant, la danse et le théâtre.
C’est sur scène que Keïla transmet ses émotions. Ses performances résonnent avec puissance et authenticité, en vue d’une communion avec son public. En plus de prestations généreuses, Keïla offre des messages profonds d’amour, d’évasion et de joie. Telle une guérisseuse de l’âme.