Les Désaxé.e.s vous invitent à une rencontre avec la psychanalyste Françoise Davoine autour de la question des liens entre folie, guerre et trauma.
Jeudi 14 septembre à partir de 19h, les Désaxé.e.s vous invitent à une rencontre avec la psychanalyste Françoise Davoine autour de la question des liens entre folie et trauma, à partir de son ouvrage « Histoire et Trauma. La folie des guerres », co-écrit avec Jean-Max Gaudillière, paru en 2006 aux éditions Stock.
Ce qu’on ne peut pas dire on ne peut pas le taire*
La psychanalyse est née il y a plus d’un siècle. Elle est contemporaine de deux guerres mondiales, des totalitarismes et des impérialismes. Ce livre est écrit par deux psychanalystes issus d’une génération qui a vécu ces deux guerres. Élaboré à partir des cas de folies et de traumatismes, le travail analytique a eu pour lieu l’hôpital psychiatrique public, le dispensaire et le cabinet de l’analyste.
Ce livre raconte des micros-histoires singulières qui ont pu commencer à se dire seulement dans une liaison à la grande Histoire, aussi du côté de l’analyste.
Chaque fois, au-delà des symptômes et des crises, fut découvert l’horizon des guerres et des catastrophes socio-historiques. Et la certitude que la mise en récit des moments d’effondrement du lien social comporte en soi la genèse d’un sujet.
Françoise Davoine a travaillé, avec Jean–Max Gaudillière, disparu en mars 2015, comme psychanalyste. Mais ils sont l’une et l’autre venus d’autres horizons, ceux de la littérature. Leur travail de pensée étudie le rapport entre la folie et le lien social, ou comment la folie est un mode d’exploration des failles du lien social. Françoise Davoine poursuit aujourd’hui sa pratique, sa recherche, et ses publications en psychanalyse, dans la fidèle mémoire de Jean-Max et de leur travail commun.
(Source: https://gaudillieredavoine.com/about/)
* citation tirée de l’ouvrage Histoire et Trauma, La folie des guerres