Le café librairie Michèle Firk est très heureux de recevoir Antoine Dubiau pour parler de son premier livre, qui a paru ce printemps aux éditions Grévis.
Il s’agit d’un essai remarquablement clair qui analyse la manière dont les idées réactionnaires interagissent avec les préoccupations pour l’environnement. Le souci écologique n’ayant finalement, contrairement à ce que l’on croit, que peu de couleur, il semble qu’il soit parfaitement miscible dans des projets politiques autoritaires et radicalement anti-émancipateurs.
Pour tirer les fils des incarnations contemporaines de l’hypothèse écofasciste, nous avons demandé à Louis Morelle, philosophe, et Martin Noel, chercheur en science politique, de venir échanger avec l’auteur.
Cette discussion sera bien évidemment ouverte à tout le monde, et nous serons plus qu’heureux d’échanger avec vous ! Venez nombreux et nombreuses.
Présentation de l’éditeur :
« L’écofascisme semble réductible à sa fonction d’insulte politique. Cet usage masque les appropriations concrètes des enjeux écologiques par les idéologies et les organisations fascistes. Si l’extrême-droite paraît à première vue hostile à toute politique environnementale, il existe bien un risque écofasciste s’adossant à une véritable conviction écologique ainsi qu’à de robustes bases idéologiques. Contrairement à sa conception politique courante, l’écologie n’est donc pas naturellement de gauche. Le discours écologique doit être clarifié pour échapper aux différentes formes de fascisation de l’écologie. »