Cie Dyptik en résidence au théâtre des Bergeries
R. Tissot
La nouvelle création de la compagnie Dyptik pour dix interprètes est directement inspirée de l’épidémie de danse survenue à Strasbourg en 1518. Poursuivant leur questionnement sur le positionnement de l’individu et du collectif, les chorégraphes interrogent la société post pandémique d’aujourd’hui qui contraint toujours plus les corps et les esprits. Une nouvelle fièvre s’annonce ! Entre lumière et ténèbres, dans une scénographie faite de structures métalliques évoquant l’époque médiévale et les édifices religieux, la danse et la musique viennent libérer les corps jusqu’à la transe collective, rédemptrice ou funeste… Le compositeur Patrick De Oliveira puise dans les airs populaires du XVIe siècle et crée une partition musicale enivrante, mêlant les rythmes et les époques. La danse, puissante et impérieuse, affirme le besoin vital de contact et de mouvement.