Les caprices de Niccolo Paganini, vertigineusement virtuoses, qui ne laissent jamais le public indifférent seront interprétés par François Pineau-Benois, le maître Régis Pasquier participe au concert.
Laurent Bugnet
Dans ce concert participent deux générations de violonistes virtuoses. Le grand maître Régis Pasquier, et le violoniste-concertiste de la nouvelle génération François Pineau-Benois. Une grande amitié musicale lie les deux. Jadis, Régis Pasquier fut le professeur de François Pineau-Benois au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Maintenant collègues et complices, ils ont choisi un répertoire vertigineusement virtuose pour accorder leurs violons.
Dans la première partie du concert -les vingt quatre caprices de Paganini- et sous les doigts de François Pineau-Benois, nous entendrons les cris des oiseaux, le cor de chasse, le vent qui souffle dans les rues de Gênes, les oranges qui sautent sur le pavé, tombées du panier d'une jeune fille émerveillée par les pavillons des bateaux... La virtuosité des caprices coupe le souffle. De quoi sommes-nous capables, humains à l'ère de l'Intelligence Artificielle ? Maître Pasquier interprètera la Sonate n°3 pour violon seul d'Eugène Ysaÿe. Chaque époque a son virtuose, Ysaÿe en fut un. Cette sonate est consacrée à son ami le violoniste Georges Enesco ; elle fait partie du cycle des six sonates inspirées par les Six Sonates et Partites pour violon seul de Bach. Chacune est consacrée à un violoniste ami et contemporain d'Eugène Ysaÿe.
Enfin les deux musiciens interprèteront la sonate de Serge Prokofiev pour deux violons.