Entre la transe à multiples visages et la poésie écorchée
Maxim François
« J’aime bien me jeter dans le vide, autrement j’ai le vertige » nous dit Bruno Ducret. Entre la transe à multiples visages et la poésie écorchée, ce jeune virtuose, seul avec son violoncelle, plonge dans cet endroit où les choses se passent sans qu’on doive les montrer. Quand la musique concrète rejoint la chanson, que le bruitisme rejoint la douceur, que le silence rejoint la pleine montée, l’improvisation sans filet de Bruno Ducret se fait dans l’échange. L’écoute est suscitée grâce aux silences comme à l’énergie, à la manière d’un conte.